Bibliographie de Paris au Moyen Age
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Autres hôtels princiers




+++ RIBERA-PERVILLÉ (Claude). « Les hôtels parisiens de Louis 1er d'Orléans (1372-1407) », Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France, 107e année, 1980 (1981), p. 23-70, ill., plans. - -
 
+++ La Tour de Nesle, de pierre, d'encre et de fiction. Catalogue de l'exposition à la Bibliothèque Mazarine, 12 septembre - 12 décembre 2014. Préface de Yann Sordet. Paris, Bibliothèque Mazarine - Éditions des Cendres, 2014. Pet. in-4°, 238 p., 68 pl., bibliogr., index. -
 
++ ALEXANDRE (Arnaud). « Les hôtels princiers » dans Paris et Charles V. Arts et architecture, dir. F. Pleybert, Paris, Action Artistique de la Ville de Paris, 2001, p. 132-137, ill.
Quelques généralités sur les hôtels parisiens des frères de Charles V.
 
++ ALEXANDRE (Arnaud). « "Que le roi puisse toujours avoir près de lui". Présence de Louis d'Orléans à Paris : résidences et chapelles privées », dans Paris, capitale de ducs de Bourgogne, dir. Werner PARAVICINI et Bertrand SCHNERB, Ostfildern, Thorbecke Verlag, 2007, p. 373-388, 2 ifg.
Sur l'hôtel de Bohême, le séjour d'Orléans, l'hôtel de la Poterne, le séjour de Chaillot et celui du faubourg Saint-Médard. Sur les chapelles fondées à Saint-Eustache, à Saint-Pol et aux Célestins.
 
++ AUTRAND (Françoise). « L’Hôtel du duc de Berry, creuset de la nouvelle société », ch. XIII dans Jean de Berry. L'art et le pouvoir. Paris, Fayard, 2000, p. 301-320, plan.
Sur l’organisation des différentes résidences du duc, notamment celles de Paris (hôtels de Giac, du Temple, de Nesles, etc.).
 
++ BONNASSIEUX (M.). « Notes sur trois hôtels de Paris appartenant à Charles de Valois, frère de Philippe le Bel », Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France, 7e année, 1880, p. 48-53.
> Extr. : Nogent-le-Rotrou, Impr. Daupeley-Gouverneur, (1880). In-8°, 6 p.   -
Hôtels du roi de Sicile, de Nesle et de Notre-Dame-des-Champs.
 
++ BOVE (Boris). « À la recherche des hôtels princiers de Paris : un inventaire impossible ? », dans M. Gaude-Ferragu, B. Laurioux, J. Paviot (dir.), La cour du prince. Cour de France, Cours d’Europe (XIIIe-XVe siècle), Champion, Paris, 2011, p. 177-192. -
 
++ CORDIER (Henri). « Annales de l'hôtel de Nesle », Mémoires de l'Institut national de France, Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, t. XLI, 1920, p. 19-158, XVI p. j. [dont XI antérieures à 1500].
Débute par l'histoire des terres et des édifices à l'ouest de la rive gauche depuis la fondation de Saint-Germain-des-Prés puis se concentre sur celle de l'hôtel de Nesle. Solide travail qui complète les recherches de Berty et de Francklin sur cet hôtel. Attention : plusieurs dates sont erronées et l'ancien style (de date) n'est jamais signalé.
 
++ DOUËT D'ARCQ (Louis-Claude). « Inventaire de l’hôtel Saint-Pol, du Louvre et du Petit Séjour, 1420 et 1421 » dans Choix de pièces inédites relatives au règne de Charles VI, Paris, Chez Jules Renouard. T. 2, 1864, p. 361-407.  -
Inventaire de l'argenterie de l'hôtel du roi, ainsi que des objets liturgiques placées dans les chapelles royales, à l'hôtel Saint-Pol (p. 383), au Louvre (p. 384-393) et au Petit Séjour, [rue du Jour] (p. 394-407).
 
++ GRIMAULT (Aimé). « Vestiges de l'ancien séjour de Navarre rue Mazet », Commission du Vieux Paris, Procès-verbal, 1927 (1931), p. 77-87, plan.  - -
 
++ LÉRI (Jean-Marc). « Hôtels princiers », » dans Le Marais, mythe et réalité, [collectif],  Paris, Picard, 1987, p. 46-61, ill.
S'intéresse aux des hôtels de Sens, du Roi de Sicile, des Tournelles, de Clisson, Barbette.
 
++ LESUR (S.). « La tour Jean sans Peur », Documents Archeologia. Paris foyer d’art au Moyen Age, n° 3, 1973, p. 96-105.  - -
 
++ MESQUI (Jean). « La tour Jean sans Peur » dans Île-de-France gothique, t. 2, Les demeures seigneuriales, Paris, Picard, 1988, p. 269-275.  -
 
++ MIROT (Léon). « L'ancien hôtel de Navarre, rue de Braque, n° 2 et rue des Archives,n° °49 », Commission du Vieux Paris, Procès-verbal, 1925 (1930), p. 51-54, ill.  - -
 
++ NAN ROSENFELD (Myra). « La distribution des palais et hôtels de Paris du XIVe au XVIe siècle », dans Architecture et vie sociale. L'organisation intérieure des grandes demeures à la fin du Moyen Age et à la Renaissance, Actes du colloque de Tours, du 6 au 10 juin 1988, Jean Guillaume éd., Paris, 1994.  - -
 
++ PERIN (Louis). « La tour dite  "de Jean-sans-Peur", rue Etienne-Marcel, no 20, (2e) », Commission du Vieux Paris, Procès-verbal, 1933 (1973), p. 10-16.  - -
 
++ PERRAULT-DABOT (Alfred). L'hôtel de Bourgogne et la tour Jean sans Peur. Paris, Henri Laurens, 1902. 21 cm, 33 p., VIII pl. h.-t., 2 grav. in-t.
Description précise de la tour Jean sans Peur. Les planches sont aussi intéressantes.
 
++ PLAGNIEUX (Philippe). « La tour de Jean sans Peur, une épave de la résidence parisienne des ducs de Bourgogne », Histoire de l'Art, n° 1-2, 1988, p. 11-20.  - -
 
++ PROUST-PERRAULT (Josette). « Une résidence princière parisienne : l’hôtel d’Anjou (XIVe-XVIe siècles) », Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France, 134 et 135e année, 2007-2008 (2009), p. 47-69, 4 fig. (plans), p.j.
L’hôtel était situé entre les rues de la Verrerie, de la Poterie, de la Tixeranderie et Gentien. Cette étude approfondie sort de l’oubli un hôtel princier méconnu.
  
++ RICHARD (Jules-Marie). Une petite nièce de saint Louis : Mahaut, comtesse d'Artois et de Bourgogne (1302-1329), étude sur la vie privée, les arts et l'industrie en Artois et à Paris au commencement du XIVe siècle. Paris, H. Champion, 1887. In-8°, XIII-456 p., p.j., glossaire, tables.
> Réimpr. : Monein – Orthez, Éd. Pyremonde, 2006. 24 cm, 316 p.
En exploitant les 12.000 documents comptables conservés, l’auteur a pu explorer tout le domaine de la comtesse, sa vie privée partagée entre l’Artois et Paris, les travaux de construction et d’embellissement de ses châteaux et hôtels, ses dépenses d’orfèvrerie, de peinture, d’imagerie, de verrerie, de mobilier. L’étude concerne en majorité l’Artois mais aussi de son hôtel de l’actuelle rue Etienne-Marcel (p.285-291 entre autres).
  
++ RICHARD (Jules-Marie). « Documents des XIIIe et XIVe siècles relatifs à l’hôtel de Bourgogne (ancien hôtel d’Artois), tirés du Trésor des chartes d’Artois, Bulletin de la Société de l’histoire de Paris et de l’Ile de France, n° 17, 1890, p. 137-159, 8 p.j.
> Extr. : Paris - Nogent-le-Rotrou, Daupeley-Gouverneur, 1890. In-8°, 23 p.
Bien que peu nombreux, les documents présentés ici sont d'un grand intérêt pour la connaissance de la construction et de l'aménagement de l'hôtel d'Artois. Ils ont souvent été utilisés par les historiens.
 
++ ROUX (Simone). « Résidences princières parisiennes : l'exemple de l'hôtel de Bourbon fin XIVe-milieu-XVe siècle » in Fürstliche Residenzen im Spätmittelalterlinchen Europa, dir. H. Patze et W. Paravicini, Stuttgart, J. Thorbecke, 1991, p. 75-101.  -
 
++ SELLIER (Charles). « L’hôtel du Prévôt de Paris », La Cité. Société historique et archéologique du IVe arrondissement de Paris, t. I, 1902-1903, p. 29-50.
A l'emplacement du 16, rue Charlemagne, on trouvait au XIIIe s. la maison des Marmousets. Hugues Aubriot, prévôt de Paris l'achète en 1369, puis elle passe aux mains de Pierre de Giac en 1384 ; puis à Louis d'Orléans en 1397 et prend alors le nom d'hôtel du Porc-épic. Qui passe au duc Jean de Berry en 1404, à Jean de Montaigu en 1406, à Guillaume de Bavière en 1409, à Jean de Bourgogne, duc de Brabant en 1417, à Arthur de Richemont vers 1440, à Robert d'Estouteville, à son fils Jacques etc.
 
++ SEMMLER (Josef). « Die Residenzen des Fürsten und Prälaten im Mittelalterlichen, Paris (12-14 Jahrhundert) dans Mélanges offerts à René Crozet, Éd. P. Gallais et Y.J. Riou, Poitiers, t. II, 1966, p. 1217-1236.  -
 
+ BONNEFONS (Georges). Les hôtels historiques de Paris. Histoire, architecture, précédés de quelques réflexions sur l'architecture privée, par M. Albert LENOIR […] Illustrations par MM. Célestin Nanteuil, d'Aubigny, Bertall, Rouargue, Beaucé, H. Dubois. Paris, V. Lecou, 1852. Gr. in-8°, front., fig., XVI-348 p.
Pour le Moyen Age, on trouvera les hôtels de Clisson, Barbette, d'Artois, de Nesle puis de Bohaigne (de Soissons). En p.j., voir les "Lettres qui permettent aux Confrères de la Passion de représenter les pièces de théâtre appelés Mystères" (décembre 1402). Le tout est traité sur un mode anecdotique, sans valeur aujourd'hui.
 
+ CAPITAN (Louis). « Sur l'ancien séjour de Navarre, rue Saint-André des Arts, n° 49 », Commission du Vieux Paris, Procès-verbal, 1924 (1927), p. 74-75.  - -
Voir plutôt l'article de A. Grimault sur le même sujet (++).
 
+ CAPITAN (Louis) et GRIMAULT (Aimé). « Substructions anciennes mises à jour […] entre la rue du Louvre et la rue des Barres [ancien hôtel de Bourbon, etc.], Commission du Vieux Paris, Procès-verbal, 1921 (1924), p. 165-168.  - -
 
+ CHAMPEAUX (Alfred de) et GAUCHERY (Paul). « L'hôtel de Nesle », dans Les travaux d'art exécutés pour Jean de France duc de Berry, avec une étude biographique des artistes employés par ce prince. Paris, H. Champion, 1894, p. 66-70, 3 pl. h.-t.
L'ensemble comprenait trois parties : l'hôtel du Grand-Nesle, l'hôtel du Petit-Nesle, qui lui était mitoyen à l'intérieur de l'enceinte ; et le Séjour de Nesle, à l'extérieur des murailles de la ville et relié par un pont jeté sur le fossé. Le Séjour fut détruit en 1411.
 
+ CHAPELOT (Jean). « Les résidences des ducs de Bourgogne capétiens et valois au XIVe siècle au bois de Vincennes : nature, localisation, fonctions », dans Paris, capitale de ducs de Bourgogne, dir. Werner PARAVICINI et Bertrand SCHNERB, Ostfildern, Thorbecke Verlag, 2007, p. 39-83, 8 p.j., 3 fig.
Cette excellente étude ne concerne Paris que par le sous-chapitre consacré à la Grange-aux-Merciers dans laquelle Jean de Berry et Philippe le Hardi séjournèrent occasionnellement dans les dernières années du XIVe siècle.
 
 
+ CHRIST (Yvan), SIGURET (Philippe) et SILVESTRE de SACY (Jacques). « Hôtel de Cluny », dans L'île Saint-Louis, l'Île de la Cité, le quartier de l'ancienne université, Paris, H. Veyrier (Coll. Paris et ses quartiers), 1984, p. 180-183, ill.
Article sans réel intérêt.
 
+ DUMOLIN (Maurice). « Le lotissement de l’hôtel de Flandres », dans Etudes de topographie parisienne, t. II, Paris, s.n., 1930, p. 341-400, plans.
En p. 343-346, petit historique de l’hôtel, loti au 16e siècle. Il était situé à l’extérieur de l’enceinte de Philippe Auguste, près de la porte Coquillière.
 
+ FIERRO (Alfred). « Quelle reine habita l’hôtel de la Reine Blanche ? », dans Mystères de l’histoire de Paris, Paris, Parigramme, 2000, p. 162-164.
Notice peu convaincante.
 
+ FOURNIER (Édouard). « Le donjon de Jean sans Peur », ch. V dans Chroniques et légendes des rues de Paris, Paris, E. Dentu, 1864, p. 81-107.
Le chapitre, sans grand intérêt, porte sur l’histoire de la tour de Jean sans Peur et ses avatars au cours des siècles.
 
+ GUILLERAULT-DANEL (Lucie). « Trois reines ayant vécu à l'hôtel de Navarre [au début du XIVe s.] », Bulletin de la Société historique du VIe arrondissement, nouvelle série, n° 5,  1977-1978, p. 27-30.
Successivement : Marguerite de Bourgogne, épouse de Louis le Hutin, Jeanne de Navarre, fille de la précédente et Jeanne de Bourgogne, épouse de Philippe V le Long. Explication de la loi successorale (loi de l'Agnat). Résumé d'une conférence.
 
+ HARTMANN (Georges). « La caserne des sapeurs-pompiers, rue de Sévigné, 7 et 9 (logis de Charles d'Anjou, roi de Sicile) », Commission du Vieux Paris, Procès-verbal, 1917 (1922) p. 164-166 et 1923 (1926), pp. 6-7.  - -
 
+ HÉRICOURT (Cte Achmet d'). Hôtel d'Artois à Paris. Arras, Impr. de A. Tierny, 1863. In-4°, 8 p., fig. Extrait de la Statistique monumentale du Pas-de-Calais.  -
Travail très critiquable.
 
+ RIGAULT (Jean). « Documents sur les hôtels parisiens des ducs de Bourgogne », dans Actes du 100e congrès des Sociétés savantes, Paris, 1975, Section de philologie et d'histoire jusqu'à 1610. T. II, Études sur l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France,  Paris, Bibliothèque nationale, 1978, p. 129-133.
Catalogue de treize documents, de 1291 à 1445, susceptibles d'ouvrir la voie à de nouvelles recherches dans ce domaine.
 
 
+ SELLIER (Charles). « La caserne Sévigné : l’hôtel du roi de Sicile, d’Alençon, d’Evreux […] », Commission du Vieux Paris, Procès-verbal du 30 mai 1901 (1902), p. 80-86.
L’origine de cet ensemble de logis remonte au XIIIe siècle : en 1265, Charles d’Anjou, frère de saint Louis, roi de Naples et de Sicile, se fait construire ici un vaste hôtel entouré de jardin.
 
+ ZEPHIRIN (Yolande). « Le séjour d'Orléans Saint-Marcel », La Montagne Ste Geneviève et ses abords, n° 37, janv. 1959, p. 1-9.  - -
Résumé d'une conférence.