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PARIS AU MOYEN ÂGE
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Confréries et pèlerinages
+++ BORDIER (Henri). « La confrérie des pèlerins de Saint-Jacques et ses archives », Mémoires de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France, t. Ier, 1874 (1875), p. 186-228 et t. II, 1876, p. 330-397, pl.
> 2e éd. augmentée : « Confrérie de S. Jacques-aux-Pèlerins de Paris », 2e partie in BORDIER (Henri) et BRIÈLE (Léon), Les archives hospitalières de Paris, Paris, H. Champion, 1877, p. 1-224, pl., table.
Les trois premiers chapitres sont consacrés à l'origine, à l'organisation et aux archives de la confrérie. Le ch. IV est relatif à l'église Saint-Jacques et aux sculptures qu'elle contient ; le ch. V, au banquet annuel de la confrérie, le ch. VI [qui a été rajouté dans l'éd. de 1877] est un important ensemble d'extraits de comptes. Le ch. VII donne des extraits d'un inventaire du trésor de 1666. L'ensemble de l'étude met en valeur l'intérêt considérable des archives de Saint-Jacques.
+++ BRUNA (Denis). Enseignes de pèlerinage et enseignes profanes dans les collections du Musée national du Moyen Âge. Préf. de L. Pressouyre. Paris, Réunion des musées nationaux, 1996. 27 cm, 383 p., ill., bibliogr., index. -
+++ FORGEAIS (Arthur). Collection de plombs historiés trouvés dans la Seine, et recueillis par… Paris, chez l’Auteur. 5 vol. gr. in-8°. — T. I, Méreaux des corporations de métiers. 1862. 152 p., fig., suivi de « Priapées », 16 p. — T. II, Enseignes de pèlerinages. 1863. IV-220 p, fig. — T. III, Variétés numismatiques. 1864. 218 p., fig. in-t. — T. IV, Imagerie religieuses. 1865. 240 p., fig. in-t. — T. V, Numismatique populaire.1866. 254 p., fig.
Les 5 tomes sont encore d’un grand intérêt, mais plus pour l’inventaire de trouvailles qu’il représente que pour le classement (défectueux) et les commentaires (parfois hasardeux).— T. I : L’étude des méreaux est assez succincte ; elle est à compléter Numismatique… du même auteur ; « Priapées » est une pudique étude sur les méreaux à représentation phallique de la fin du XVe-XVIe siècle, portés, d’après l’auteur, par les ‘’femmes de mauvaise vie’’. — T. II : Intéressant car il y a peu de travaux sur ce sujet. — T. III : Les méreaux des églises, des confréries, des offices de la maison du roi et, plus rarement traités, les enseignes politiques. — T. IV : Certaines pièces sont remarquables par la finesse du travail qui en font de véritables œuvres d’art.. — T. V : Description et datation de très nombreux méreaux et jetons dont l’auteur ignore souvent l’origine et l’utilité. La plupart sont du XIVe siècle.
+++ LE ROUX DE LINCY (Antoine J. V.). « Recherches sur la Grande Confrérie Notre-Dame aux prêtres et bourgeois de la Ville de Paris, suivies du cartulaire et des statuts originaux de cette confrérie », Mémoires et dissertations sur les antiquités nationales et étrangères, publiés par la Société royale des antiquaires de France, t. 17 (2e série, t. 7), 1844, p. 200-318, 4 append.
> Extr. : Paris, E. Duverger, 1844. In-8°, 123 p.
Dans l'append. 1, le cartulaire (p. 246-279) est riche de 39 chartes des années 1203-1267. L'append. 2 est l'édition des statuts de 1468 (document détruit en 1871). L'append. 3 donne la liste chronologique des membres les plus remarquables. L'append. 4 (p. 280-317) donne les règlements de la Confrérie royale des bourgeois de Paris, dite de Notre-Dame de Toute-Joie ou de la Carole, érigée en 1302 à Saint-Martin des Champs.
++ CHUZEVILLE (Jean). « La première chapelle des orfèvres de Paris », Le Centre de Paris, t. IV, n° 2, fév. 1939, p. 45-59, plans.
Intéressante étude portant sur la confrérie des orfèvres au XIIIe et XIVe siècle : la première chapelle des Orfèvres (1400-1551) ; description ; célébration ; procès avec le chapitre de Saint-Germain l'Auxerrois ; personnes attachées au service du culte, etc.
++ CLAUS (Sylvie). « Les confréries parisiennes à la fin du Moyen Age : pour une géographie du phénomène », Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France, 122 à 124e années,1995-1996-1997, p. 55-69, 6 cartes.
S'attache principalement à la répartition géographique des 158 confréries connues, à leur zone d'intégration et d'influence, suivant le choix de leur saint patron.
++ COUFFON (René). « La confrérie de Saint-Yves à Paris et sa chapelle », Mémoires de la Société d'émulation des Côtes-du-Nord, n° 64, 1932, p. 1-65. -
> Extr. : Saint-Brieuc, Les Presses bretonnes, 1933. In-8°, 65 p., pl. h.-t.
++ La Déclaration de l'estat et ordonnance de la très saincte & profitable confrarie du psaultier, rosier & chappelet de la très-glorieuse Vierge-Marie. Imprimé à Paris pour Jehan Petit, libraire demourant en la rue Sainct-Jacques, s.d. [c. 1525]. Gr. in-8° goth. de 12 f. lim., 117 f. -
Confrérie instituée en 1479.
++ « Documents nouveaux sur la grande Confrérie Notre-Dame aux prêtres et bourgeois de Paris », publiés par Henri OMONT, Mémoires de la Société de l'histoire de Paris et l'Île-de-France, t. XXXII, 1905, 88 p.
> Extr. : Nogent-le-Rotrou, Impr. Daupeley-Gouverneur, 1905. In-8°, 88 p. -
++ FORGEAIS (Arthur). « Notice sur le sceau inédit de la confrérie des pèlerins de Saint-Jacques », Recueil de la Société de Sphragistique, t. II, 1852-1853, p. 16-27 et rectificatif p. 161, fig.
> Extr. : Paris, Impr. de Boucquin, 1852. In-8°, 14 p., fig.
Sceau en cuivre jaune trouvé près du Pont au Change en 1852. Bon historique de la confrérie et de l’hôpital.
++ FOSSEYEUX (Marcel). « Processions et pèlerinages parisiens sous l’Ancien Régime », Bulletin de la société de l’Histoire de Paris et de l’Ile-de-France, 1944-1945, p. 19-43. -
++ GAUTIER (Toussaint) et LECARLATTE (abbé J.-M.). Dictionnaire des Confréries et Corporations d'Art et Métiers, ouvrage entièrement neuf, dans lequel on trouve 1e) l'histoire des confréries des premiers âges du christianisme ; 2e) des confréries du moyen age et de celles de nos jours ; 3e) l'histoire des corporations d'arts et métiers, avec leurs statuts. Paris, J.-P. Migne (Coll. Nouvelle encyclopédie théologique, 50), 1854. In-4°, 1123 p. -
++ HERON DE VILLEFOSSE (René). Pèlerinages parisiens. Paris, Ed. des Saints-Pères,1947. In-8°, 301 p. -
++ LALOU (Elisabeth). « Les cordonniers metteurs en scène des mystères de saint Crépin et saint Crépinien », Bibliothèque de l’Ecole des chartes, t. 143, 1ere livraison, 1985, p. 91-115, 3 p.j.
Voir le ch. II « La confrérie des cordonniers de Paris, fondée à Notre-Dame de Paris », avec les lettres patentes de Charles V autorisant cette confrérie en 1379 (en p.j.).
++ LE MARESQUIER-KESTELOOT (Yvonne-Hélène). « Une confrérie parisienne au XVe siècle : la confrérie de la Conception Notre-Dame aux marchands de vin de Paris », dans 109e congrès national des Sociétés savantes [Dijon, 1984], section Philol. et Hist., t. I, p. 541-555. - -
++ [LE] MASSON (Jean-Baptiste). Le Calendrier de toutes les confréries de Paris […]. Paris, Martin Collet, 1621. In-8°, VI-175 p., fig. grav. -
> Rééd. : Précédé d'une introduction avec des notes par l'abbé V. Dufour. Paris, Willem et Daffis (Collection de documents rares ou inédits relatifs à l'histoire de Paris), 1875. In-16, LVII-194 p., front., index.
L’édition originale est devenue rarissime.
++ LOMBARD-JOURDAN (Anne). « La confrérie parisienne des pèlerins de Saint-Michel du Mont », Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France, 113e et 114e années, 1986-1987 (1988), p. 105-178. - -
++ RAMBOURG (Patrick). « Les repas de confrérie à la fin du Moyen Âge : l'exemple de la confrérie parisienne Saint-Jacques-aux-Pèlerins au travers de sa comptabilité (XIVe siècle) », dans La cuisine et la table dans la France de la fin du Moyen Age : contenus et contenants du XIVe au XVIe siècle, actes du colloque de Sens (8-10 janvier 2004), dir. Fabienne Ravoire et Anne Dietrich, Caen, Publications du CRAHM, 2009, p. 51-78.
++ VAILLANT (V.-J.). « Les Mays de Notre-Dame de Paris ; la confrérie royale de Sainte-Anne et Saint-Marcel et la corporation des orfèvres de Paris », Nouvelles Archives de l'Art français, t. VIII (2e série, t. II), 1880-1881, p. 390-450.
La première chapelle des orfèvres (ou chapelle Saint-Éloi) fut ouverte au culte en 1403. Le premier May (un arbuste fleuri ?) fut déposé à Notre-Dame le 1er mai 1449 par les membres de la Confrérie de Sainte-Anne et Saint-Marcel. En 1481, l’arbre fut remplacé par un autel portatif et au XVIIe siècle par une peinture.
++ VAQUIER (André). « Les origines de la Grande Confrérie Notre-Dame aux prêtres et aux bourgeois de Paris », Revue d'histoire de l'Église de France, t. 9, n° 43, 1923, p. 206-215.
L'auteur a découvert que la Grande Confrérie avait pour ascendance une autre confrérie, la Société des douze apôtres, fondée au milieu du XIe siècle, et qui comprenait douze membres. La Grande Confrérie eut d'abord soixante-douze membres en souvenir des soixante-douze disciples du Christ, puis ce nombre passa à cent.
++ VINCENT (Catherine). Les confréries médiévales dans le royaume de France (XIIIe-XVe) siècle. Paris, A. Michel, 1994. Gr. in-8°, 259 p., bibliogr., index. -
+ BARTHÉLEMY (Anatole de). « Note sur les boursiers de Paris et leurs méreaux », Bulletin de la Société impériale des Antiquaires de France, 3e série, t. VIII, 1864, p. 118-125, fig.
En début d'article, on trouvera l'explication de la dévotion des boursiers à saint Brieuc.
+ CLAUS (Sylvie). « Religion, pouvoir et sociabilité ; les confréries parisiennes aux derniers siècles du moyen Age », Ecole nationale de chartes. Positions des thèses soutenues par les élèves de la promotion de 1996, p. 65-69.
La thèse de Sylvie Claus n’a pas été publiée mais le Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France 1995-1997 (++) la reprend en partie, mieux que ce résumé.
+ DU BREUL (R.P.F. Jacques). « Institution de la noble & dévote Confrairie de la glorieuse Vierge Marie, Nostre Dame aux Seigneurs, Prestres, Bourgeois & Bourgeoises de la bonne Ville de Paris, fondée en l’Eglise de saincte Marie Magdeleine », dans Le Theatre des Antiquitez de Paris. Paris, Claude de la Tour, 1612, p. 106-110.
On aura tout intérêt à préférer Le Roux de Lincy (+++) pour ce sujet.
+ LAMY-LASALLE (Colette). « Les enseignes de pèlerinages trouvées sous les ponts de la Seine », La Montagne Ste Geneviève et ses abords, n° 110, juin 1967, p. 57-61. - -
Résumé d'une conférence.
+ LOMBARD-JOURDAN (Anne). « Les confréries parisiennes des peintres », Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France, 107e année, 1980 (1981), p. 87-103.
Ne concerne pas le Moyen Age sinon pour l'allusion à la fondation d'une chapelle due à Girard d'Orléans, peintre du roi, en l'église du Saint-Sépulcre.
+ Le Manuel de la grand Phrairie des Bourgeoys et Bourgeoyses de Paris. (A la fin: ) Ce present manuel a este achevé de imprimer a Paris le xij iour de decembre l'an 1534, et se recouvre es mains de maistre Pierre du Pin prestre et a present clec de la grãt phrairie au bourgeoys et bourgeoyses de ladicte ville. Pet. in-8°, goth., de 28 f., fig. sur bois. -
+ NORTIER (Marc). « La chapelle Saint-Michel du Palais à Paris, siège de la confrérie de pèlerins du Mont-Saint-Michel », Les Amis du Mont-Saint-Michel, n° 105, 2000, p. 32-45, ill.
La chapelle a probablement été bâtie vers 1159, puis agrandie vers 1310. Le 22 aout 1165, le futur Philippe Auguste y reçoit le baptême. En 1210, ce même roi y créé la Confrérie des Pèlerins du Mont-Saint-Michel.
+ OMONT (Henri). « Note sur un missel de la confrérie de Saint-Pierre et de Saint-Paul en l'église du Saint-Sépulcre de Paris », Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France, 16e année, 1889, p. 117-118.
Très courte notice sur ce missel acquis le 8 mars 1388 par Guillaume Coignart et Regnaut Pion pour la confrérie, au prix de 40 francs d'or, acheté à Robin Jaquin demeurant en la rue Neuve-Notre-Dame à Paris.
+ Paris, carrefour des routes de Compostelle. [Cat. expo. Mairie du 10e arrondt]. Paris, Délégation à l’Action artistique de la Ville de Paris, 1982. Pet. in-4°, 48 p., ill., 221 notices. -
+ Recherche de l'origine, antiquité, prérogative et œconomie de la grande et royale Confrérie de la Vierge, aux Prestres et Bourgeois de Paris. Paris, P. Rocolet, 1660. In-8° de 5 f. et 80 p. -
L'auteur pourrait être M. de Machaut, alors doyen de la grande confrérie.
+ REULOS (Michel). « Les confréries de métiers et de dévotion dans les églises et les établissements religieux de la Montagne Sainte-Geneviève », La Montagne Ste Geneviève et ses abords, janv. 1951, p. 2-6. - -
Résumé d'une conférence.
+ [TROUVÉ (Isaac)]. Receuil et mémoire historique touchant l'origine & l'ancienneté de la présentation du tableau votif que les Marchands Orfèvres Ioailliers, Confrères de la Confrérie de Sainte Anne & Saint Marcel de cette Ville de Paris, présentent tous les ans le premier jour de May à la Sainte Vierge. Paris, chez l'Auteur, 1685. In-8°, 59-[2]-27 p.
L'auteur, un marchand orfèvre-joaillier, ancien membre de la confrérie de Sainte-Anne et Saint-Marcel, présente, d'une façon un peu confuse, l'histoire de la dévotion des orfèvres à la sainte Vierge dans l'église de Paris et celle des Mays offerts chaque année.