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Littérature et poésie




+++ CHAMPION (Pierre). François Villon, sa vie et son temps. Paris, H. Champion (coll. Bibliothèque du XVe siècle, 20-21), 1913. 2 vol. (VIII-332 p., XXIV pl. et 450 p., XLIX pl.   -
> 2e éd. avec un nouvel avant-propos : Paris, H. Champion [même coll.], 1933. 2 vol. in-8°, pl. h.-t.
> Reprod. en fac-sim. : Genève – Paris, Slatkine reprints (coll. Grands documents, 1-2), 1984. 2 t. en 1 vol. 23 cm, [782] p.- 49 pl., ill., index.
« Erudite et vivante biographie de Villon » (R. Héron de Villefosse).
 
+++ GUILLOT de PARIS. Le Dit des Rues de Paris. Préface et notes topographiques par Edgar Mareuse. Introduction, texte revu à partir du manuscrit BN fr. 24432, traduction, glossaire et index par Catherine Nicolas. Paris, Les Éditions de Paris Max Chaleil, 2012. 24 cm, 125 p., glossaire, index, bibliogr., plan.
 
+++ Fabliaux et contes des poètes français des XIe, XIIe, XIIIe, XIVe et XVe siècles, tirés des meilleurs auteurs, publiés par BARBAZAN. Nouvelle éd. augmentée et revue par M. MÉON. T. II, Paris, chez B. Warée,  1808. In-8°, XIV-467 p., front., glossaire.
Contient des textes spécifiquement parisiens, tels : Chroniques de S. Magloire (p. 221-235) ; Les rues de Paris, mises en vers anciens (p. 236-276 [édition complète]) ; Les crieries de Paris par Guillaume de Villeneuve (p. 276-286) ; Les moustiers de Paris (p. 287-292) ; Les ordres de Paris par Rutebeuf (p. 293-298) ; La chanson des ordres par Rutebeuf (p. 299-301) ; Ci commence le dit du Lendit (p. 301-307).
 
+++ FAVIER (Jean). François Villon. Paris, Fayard, 1982. 22 cm, 540 p., 7 ill., bibliogr., index.
> Autre éd. : [Paris], Le Grand Livre du mois, 1982.
> Autre éd. : [Verviers] – [Paris], Marabout (Coll. Marabout Université, 400), 1984. 538 p.
> Autre éd. : Paris, Fayard, 1990. 22 cm, 540 p., ill., bibliogr., index.
L'œuvre de Villon conducteur d'une passionnante plongée dans le Paris universitaire du milieu du XVe siècle, ce Paris dans lequel Villon s'enfonça dans la marginalité. Mais les lecteurs peu familiers de la langue du XVe siècle auront du mal à suivre l'auteur au niveau de l'étude critique du texte.
  
+++ LE ROUX DE LINCY [(A.)] et TISSERAND (L.-M). « Deux éloges de la ville de Paris, composés en 1323 par Jean de Jandun et un anonyme qualifié de Dictateur », in Paris et ses historiens aux XIVe et XVe siècles, Paris, Impr. Impériale, 1867,  p. 1-79, pl. fac-sim.
Les deux éloges sont donnés en latin et traduit en français. Tous deux sont des thèses scolastiques (établir la prééminence de Paris sur Senlis) en usage à l'Université de Paris. Le second éloge, le Traité des louanges de Paris, est d'un grand intérêt. Son auteur, Jean de Jandun était maître es Arts au collège de Navarre dès 1315, à l'âge de 25 ans.
 
++ Les Rues de Paris [de Guillot de Paris], mises en vers à la fin du XIIIe siècle, avec Le dit du Lendit d'après un manuscrit du XIVe siècle. Paris, Baillieu, 1866. In-8°, 44 p., carte h.-t. -
 
 
 
+++ RUTEBEUF. Œuvres complètes de Rutebeuf, trouvère du XIIIe siècle, recueillies et mises à jour pour la première fois par Achille JUBINAL. Paris, E. Pannier, 1839. 2 vol. in-8°.
> Nouvelle  éd.  revue et corrigée : Paris, P. Daffis (Bibliothèque elzévirienne, 73), 1874-1875. 3 vol. in-12. 3 vol., LXIII-250, 392 et 436 p. -
 
+++ Un traducteur et un humaniste de l'époque de Charles VI, Laurent de Premierfait. Études réunies par Carla Bozzolo. Préf. d'Ezio Ornato. Paris, Publications de la Sorbonne (Coll. Textes et documents d'histoire médiévale, 4), 2004. 24 cm, 316 p., ill., fac-sim. -
 
++ BOSSUAT (R.). « Raoul de Presles », Histoire littéraire de la France, t. XL, 1974, p. 111-186, bibliogr. -
 
++ BOVE (Boris). « Aux origines du complexe de supériorité des Parisiens : les louanges de Paris au Moyen Âge », Paris et Île-de-France, Mémoires,  t. 55, Etre Parisien, 2004, p. 423-443.
L'auteur distingue trois catégories d'éloges de Paris : ceux des universitaires au XIIe s., ceux issus du milieu bourgeois (les dits) au XIIIe s., et ceux des laudateurs du roi au XIIIe s. Aux siècles suivants, les éloges "royaux" tentent une synthèse des trois genres.
 
++ B[RIAL (Dom)]. « Etienne, abbé de Sainte-Geneviève à Paris, puis évêque de Tournai », Histoire littéraire de la France, t. XV, rééd. 1869, p. 524-587.
Né en 1128. Il fut nommé abbé de Sainte-Geneviève en 1176. En 1187, il est choisi comme parrain du futur Louis VIII. Il quittera Paris pour l'évêché de Tournai en 1192. Mort en 1203, il laisse de nombreuses lettres, des sermons et quelques poésies.
  
++ B[RIAL (Dom)]. « Geofroi, sous-prieur de Sainte-Barbe et Godefroi chanoine régulier de Saint-Victor », Histoire littéraire de la France, t. XV, 1820 rééd. en 1869, p. 69-85.
Les deux sont probablement le même personnage, mort vers 1200. Théologien, philosophe, poète et humaniste, auteur savant de Microcosmus.
  
++ CHAMPION (Pierre). « Paris et François Villon », ch. XV dans La vie de Paris au Moyen Age. Splendeurs et misères de Paris (XIVe-XVe siècles), Paris, Calmann-Lévy, 1934, p. 189-210.
Quelques éléments biographiques replacés dans le contexte de Paris sous Charles VII.
 
++ « La Complainte de Paris en 1436 », [édité et commenté par] Gaston RAYNAUD, Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France, 27e année, 1900, p. 36-41.  -
Cette pièce en 288 vers porte l’écho des plaintes des Parisiens contre un des nombreux emprunts forcés dont la ville de Paris fut souvent victime au cours de la guerre de Cent ans.
   
++ « Les Crieries de Paris, par Guillaume de Villeneuve », « D’un Mercier» et « Le dit des Marcheans », dans Proverbes et dictons populaires […], publiés d’après les manuscrits de la Bibliothèque du roi par G.A. CRAPELET. Paris, impr. Crapelet, 1831, p. 135-165, fac-sim.
Une des premières éditions de ces classiques parisiens.
 
++ « Les Crieries de Paris au XIIIe siècle par Guillaume de la Villeneuve » ; « Ci-coumence li diz de l’Erberie par Rutebeuf » ; « Ci-commence le dit du Lendit rimé » ; « Les Monstiers de Paris » ; « Les Ordres  de Paris par Rutebeuf » ; « La Chanson des ordres par Rutebeuf », [publiés par] Alfred FRANKLIN dans Les rues et les cris de Paris au XIIIe siècle. Paris, Willem et Daffis, 1874, p. 153-164, 165-174, 175-182, 183-190, 191-199, 201-204.
> Reprod. en fac-sim. : Les Editions de Paris (Coll. Mémoires de Paris), 1984. [Même p.].
Les six célèbres pièces ont été fidèlement reproduites par Franklin d'après les manuscrits de la Bibliothèque nationale.
 
++ DESCAMPS (Benoît). « Le poète et les bouchers. La Grande boucherie de Paris à travers l'œuvre de François Villon », Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France, 138e année, 2011 (2012), p. 1-26, 2 fig. -
 
++ « Le Dit des rues de Paris par Guillot. Manuscrit du 14e siècle (vers l'an 1330) », dans La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, A Paris, chez Smith, 1817, p. LII-LVIII.
Texte seul, sans note mais complet.
 
++. Le Dit des rues de Paris (1300) par Guillot (de Paris). Préface, notes & glossaire par Edgar MAREUSE. Paris, Librairie Générale, 1875. In-16, XXIV-91 p., Plan de Paris sous Philippe le Bel.
Voir plutôt la réédition proposée en 2012 par Catherine Nicolas.
  
++ D[UVAL (Amaury)]. « Gilles de Paris, poète latin », Histoire littéraire de la France, t. XVII, 1832, p. 36-69.
Poète et chanoine de Saint-Marcel, mort avant 1220. Il a laissé un poème épique relatant la vie de Charlemagne, le Carolinus, qui fut présenté au jeune Louis VIII pour son instruction.
 
++ Les églises et monastères de Paris. Pièces en prose et en vers des IXe, XIIIe et XIVe siècles publiées d'après les manuscrits, avec notes et préface par H.-L. BORDIER. Paris, A. Aubry, 1856. In-18, III-117 p.
> Reprod en fac-sim. : Saint-Wandrille, Éd. de Fontenelle, 1991. 19 cm, 117 p.  -
« Livre à mentionner parce qu’on y trouve, dressée par un érudit consciencieux, la liste, avec de très courtes notices, des églises et monastères de Paris antérieurs à 1789 » (M. Barroux, 706).
 
 
++ Les Églises et Monastères de Paris, pièce en prose et vers des IXe, XIIIe et XIVe siècles publiées d'après les manuscrits, avec notes et préface par H. L. BORDIER. Paris, A. Aubry, 1856. In-18, III-117 p.  -
> Réimpr. en fac-sim. : Saint-Wandrille, Éd. de Fontenelle, 1991. 19 cm, 117 p., index.
 
++ EUSTACHE DESCHAMPS. Quant reviendra nostre roy à Paris ? Ballade d'Eustache Deschamps chantée en 1389. Reims, Impr. L. Jacquet, 1849. In-8°, 11 p.  -
 
++ FRANKLIN (Alfred). Les rues et les cris de Paris au XIIIe siècle. Pièces historiques publiées d'après les manuscrits de la Bibliothèque nationale et précédées d'une étude sur les rues de Paris au XIIIe siècle. Paris, Willem et Daffis, 1874. Pet. in-8°, 209 p.
> Rééd. : Les Éditions de Paris (coll. Mémoires de Paris), 1984. In-8°, [2]-204 p.
C'est encore une bonne approche historique dans plusieurs domaines : topographie, métiers, anthroponymie, bourgeoisie, prévôts. Noter que la nomenclature des noms de rue d’après le rôle de la taille de  1292 comporte quelques erreurs dans les notes. Le livre s’achève par six ‘’dits’’ ou chansons de l’époque (voir notre chapitre Littérature et poésie).
  
++ FRIS (V.). « Guillebert de Mets et deux épisodes de la ville de Grammont », Annales de l'Académie d'archéologie de Belgique, t. LXIV, 1912, p. 337-371.  -
Contient d'importantes données biographiques sur ce "transcripvain".
 
++ G[INGUENÉ]. « Leonius, prêtre de l'église de Paris, poète latin », Histoire littéraire de la France, t. XIII, 1814 (rééd. 1869), p. 434-447.
Leonius, chanoine de Saint-Benoît puis chanoine de Notre-Dame vers 1155, nous a laissé une Histoire de l’Ancien Testament mise en vers, et quelques épitres.
 
++ GRÉVY-PONS (Nicole). « Jean de Montreuil et Guillebert de Mets », Revue belge de philologie et d'histoire, n° 58-3, 1980, p. 565-587.
Comment Guillebert de Mets s'est servi du traité A toute la chevalerie pour la rédaction de la première partie de sa Description de la ville de Paris.
 
++ GUIRAUD (Pierre). Le Testament de Villon ou le gai savoir de la basoche. S.l., Gallimard, 1970. 18 cm, 194 p., glossaire.
L'auteur veut prouver que le Testament n'est pas un poème autobiographique mais une farce judiciaire en langage codée dans la tradition de la basoche ; et que rien ne prouve que Villon en soit l'auteur. La première partie "L'identité des légataires", reprise de P. Champion, nous intéresse particulièrement.
 
++ HAURÉAU (Barthélemy). « Notice sur les œuvres authentiques ou supposées de Jean de Garlande », Notices et extraits des manuscrits de la Bibliothèque nationale et autres bibliothèques, t. XXVII, 2e partie, 1879, p. 1-86.
> Extr. : Paris, Impr. Nationale, 1878. In-4°, 86 p.
 
++ HERON DE VILLEFOSSE (René). « Villon chante la ville réveillée du cauchemar », ch. V dans Bourgeois de Paris, Paris, Grasset, 1941, p. 199-235.
Aspects de Paris depuis le départ des Anglais jusqu'à l'introduction de l'imprimerie. Villon nous sert de guide à travers des extraits du Testament.
 
++ LALOU (Élisabeth). « Le Roman de Fauvel à la chancellerie royale », Bibliothèque de l'École des chartes, t. 152-2, 1994, p. 503-509.
Le Roman de Fauvel est l'ouvre de Gervais Du Bus, notaire à la chancellerie. Le présent article s'intéresse à Geoffroy Engelor, notaire lui aussi et continuateur du Roman.
 
++ LANCELOT (A.). « La vie et les ouvrages de Raoul de Presles », Mémoires de littérature tirés des registres de l'Académie royale des inscriptions et belles-lettres, t. XIII, 1740, p. 604-665. -
 
++ LANGLOIS (Charles-Victor). « Pierre Gencien, auteur d'un poème en français », Histoire littéraire de la France, t. XXXV, 1921, p. 284-301. -
 
++ LE ROUX DE LINCY [(A.)] et TISSERAND (L.-M). « Les Trois Morts et les Trois Vifs » et « La Danse macabre aux charniers des Saints-Innocents » dans Paris et ses historiens aux XIVe et XVe siècles, Paris, Impr. Impériale, 1867,  p. 265-281 et p. 283-317, grav.
[1er ch. :] Après quelques commentaires sur l'origine du mythe, sa signification, les premiers dits du 13e siècle, est reproduit le Dit des trois morts et des trois vifs, qu'avait imprimé Guyot Marchant en 1486, d'après les sculptures du portail de l'église des Saints-Innocents réalisées en 1408. [2e ch. :] Voir les preuves que la Danse Macabre réalisée dans les charniers des Innocents en 1424 était bien une peinture, avec un texte pouvant être attribué à Gerson. Suit la reproduction de cette Danse Macabre, d'après l'édition de Guyot Marchant en 1485.
  
++ LE ROUX DE LINCY et TISSERAND (L.-M.). « Les lettrés, les artistes et les artisans à Paris vers la fin du XIVe siècle et au commencement du XVe », ch. VII des Appendices dans Paris et ses historiens aux XIVe et XVe siècles, Paris, Impr. Impériale, 1867, p. 392-483, pl.
Divisé en sept parties [la 7e concernant les orfèvres est à considérer à part] correspondant à des domaines d'activités très divers, ce texte présente succinctement un certain nombre de figures intellectuelles de cette période de transition. Christiane de Pisan et Nicolas Flamel sont peut-être mieux traités que les autres.
  
++ LE ROUX DE LINCY [(A.)] et TISSERAND (L.-M). « Commentaire ajouté par Raoul de Presles à sa traduction de La Cité de Dieu et contenant une description de la ville de Paris sous Charles V, 1371 », dans Paris et ses historiens aux XIVe et XVe siècles, Paris, Impr. Impériale, 1867,  p. 81-115, pl. fac-sim.
Raoul de Presles, troisième du nom, était avocat du roi. Très apprécié de Charles V, il fut chargé par celui-ci de traduire la Cité de Dieu de saint Augustin. Placé au ch. XXV du livre V, son Commentaire rapporte les traditions fabuleuses de Paris et donne des détails historiques, à vrai dire assez fantaisistes. Bien plus intéressants sont les passages où l'auteur donne quelques détails sur la géographie urbaine de Paris à son époque. Nombreuses références en bas de page.
 
++ LE ROUX DE LINCY [(A.)] et TISSERAND (L.-M). « Les cinq lettres du nom de Paris compilé par un notable clerc normand en l'an de grâce M.CCC.XVIII. », in Paris et ses historiens aux XIVe et XVe siècles, Paris, Impr. Impériale, 1867,  p. 497-511.
Tautogramme dithyrambique sans grande inspiration.
 
++ LE ROUX DE LINCY [(A.)] et TISSERAND (L.-M). « Paris et les principales villes de France sous le règne de Charles VII, poème descriptif en vers latins composé par Antoine Astesan, 1451 », in Paris et ses historiens aux XIVe et XVe siècles, Paris, Impr. Impériale, 1867,  p. 513-577, pl. fac-sim.
Première édition et traduction en français de cet éloge descriptif où Paris occupe une place importante (250 vers). S'il ne nous apporte rien du point de vue topographie, le poète milanais nous fait faire une agréable visite de Paris au milieu du Xve siècle.
 
++ V.L.C. [LECLERC (Victor)]. « Jean de Garlande, poète et grammairien », Histoire littéraire de la France, t. XXI, 1847, p. 369-372.
Preuve que Jean de Garlande était un écrivain du XIIIe siècle et non du XIe comme le prétendirent dom Rivet (H.L.F., t. VIII p. 83-98)  et H. Géraud (Paris sous Philippe le Bel).
 
++ LOMBARD-JOURDAN (Anne). « Du nouveau sur les origines chrétiennes de Paris : une relecture de Fortunat », Paris et Île-de-France, Mémoires, t. 32, 1981, p. 125-160, 3 fig.
Fortunat, poète italien, fit un séjour à Paris peu après 565. L’analyse du poème qu’il en tira nous fournit de très intéressantes précisions sur les premières églises de la Cité et sur le culte de saint Martin.
 
++ LOMBARD-JOURDAN (Anne). « A propos de Raoul de Presles. Documents sur l'homme », Bibliothèque de l’École des chartes, t. 139, 1981, p. 191-207, IV pl.
Précisions sur ses qualités et sur sa bâtardise. Etude d'un reçu signé de sa main.
 
++ LONGNON (Auguste). Etude biographique sur François Villon, d'après les documents inédits conservés aux Archives Nationales. Paris, Henri Menu, 1877. In-8°,  III-223 p., un plan h-t.   -
 
++ LONGNON (Auguste). « La famille de Boccace à Paris (1291-1332) », Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France, 5e année, 1878, p. 80-84.
L'auteur a retrouvé le père du célèbre écrivain mentionné dans le rôle de la taille de 1313 (comme changeur lombard), et d'autres membres de sa famille dans celui de 1292, et dans un acte de 1291, publié ici.
 
++ LUCE (Siméon). « Pièces inédites relatives à Etienne Marcel et à quelques-uns des ses principaux adhérents [1357-1362] », Bibliothèque de l'École des Chartes, t. XXI (5e série, t. I), 1860, p. 73 et suiv. --
 
++ Mystères inédits du quinzième siècle publiés pour la première fois par JUBINAL d’après le ms unique de la bibliothèque Sainte-Geneviève. Paris, Téchener, 1837. 2 vol. in-8°.
> Reprod. en fac-sim. : Genève, Slatkine [et Paris, Champion], 1977. 2 t. en 1 vol. 23 cm, LII-396-XIX-410 p., ill.
 
++ OUY (Gilbert). « Le Songe et les ambitions d'un jeune humaniste parisien vers 1395. Une épître latine inconnue de Jean Lebègue à Pierre Lorfèvre, chancelier de Louis d'Orléans, lui demandant la main de sa fille Catherine, Ms. Paris, B.N. lat. 10400, f. 30-35 » in Miscellanea di studi e ricerche sul Quattrocento francese, Torino, Giappichelli, 1966 (1967), p. 357-407, 4 fac-sim. h. t.  -
Contient le texte de l'épître de Jean Lebègue.
 
++ P.P. [PARIS (Paulin)]. « Rutebeuf », Histoire littéraire de la France, t. XX, 1842, p. 719-783.
Trouvère né dans la première moitié du XIIIe siècle, marié en 1260, il prend le parti de Guillaume de Saint-Amour contre les Frères mendiants puis soutient l'expédition du roi à Tunis avant de prendre du recul. Parmi ses compositions satiriques, plusieurs sont spécifiquement parisiennes : Le Dit de l'Erberie (qui n'a pas grande valeur) ; La Disputoison de Charlot et du barbier de Meleun ; Le Dit des ordres de Paris (satire de circonstance) ; le Dit des Cordeliers (dénué de tout intérêt) ; le Dit des Béguines ; le Dit de l'Université de Paris (écrit vers 1250, intéressant) ; la Descorde de L'Université et des Jacobins ; le Dit de Guillaume de Saint-Amour (excellent) ; le Dit des Règles (satire des Jacobins et des évêques).
 
++ P. P. [PARIS (Paulin)]. « Jean de Meun, traducteur et poète », Histoire littéraire de la France, t. XXVIII, 1881, p. 391-439.
Jean de Meung, auteur du Roman de la  Rose, avait une maison à Paris en 1292, près de Saint-Benoît.
 
++ The Parisiana Poetria of John of Garland. Edited with Introduction, Translation, and Notes by Traugott LAWLER. New Haven and London, Yale University Press, 1974. In-8°, XXV-352 p., bibliogr., index.
Traduction et commentaires (en anglais) de ce traité de rhétorique et de l'art de l'écriture composé vers 1220. Brève présentation de Jean de Garlande dans l'introduction.
 
++ PIAGET (Arthur). « La cour amoureuse dite de Charles VI », Romania, t. 20, 1891, p. 417-454.
La Cour amoureuse était une société littéraire, fondée à Paris le 14 février 1400 en l'hôtel d'Artois. Elle cultivait la poésie et avait pour but la glorification de la femme. L'étude donne une partie des noms de ses 600 membres ; elle est complétée par le poème d'Amé Malingré donnant lui aussi les noms des principaux membres de cette Cour.
 
++ QUICHERAT (Jules). « Jean de Meung et sa maison à Paris [1305] », Bibliothèque de l'École des Chartes, t. XLI, 1880. p. 46-52.
> Extr. : Nogent-le-Rotrou, Impr. Daupeley-Gouverneur, (1880). In-8°, 7 p.
 
++ RAYNAUD (Gaston). « Jean Moniot de Paris, trouvère du XIIIe siècle », Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Ile-de-France, 9e année, 1882, p. 133-144.
Présentation et textes (pour cinq sur neuf) des neuf pièces lyriques de ce rare trouvère parisien. « C’est le dialecte de l’Ile-de-France dans toute sa pureté » (l’Auteur).
 
++ « Les Rues de Paris [par Guillot de Paris] », dans Histoire de la ville et de tout le diocèse de Paris, par l'abbé LEBEUF, éd. H. Cocheris, t. IV. Paris, 1870, pp. 7-34 et 39-54.
Très bonne édition. H. Cocheris a révisé le texte de Lebeuf et rétabli les vers censurés. Les notes des deux historiens se complètent bien.
  
 
++ RUTEBEUF. Poèmes concernant l’Université de Paris. Texte établi et commenté par H.H. LUCAS. Paris, Nizet, 1952. In-16, VIII-139 p.  -
 
++ TONAZZI (Pascal). Florilège de Notre-Dame de Paris. Anthologie. Paris, Arléa, 2007. 21 cm, 370 p., chronol., bibliogr., index.
Recueil de textes relatifs à la cathédrale Notre-Dame. Le ch. I (XIIe et XIIIe siècles) rapporte des témoignages contemporains de sa construction. Le ch. II rassemble les éloges et les descriptions que nous ont laissés les XIVe et XVe siècles (Jean de Jandun, Pierre Martyr, Guillebert de Mets, Jean Froissart, François Villon).
 
++ VISSIÉRE (Laurent). « La bouche et le ventre de Paris », Histoire urbaine, n° 16, juillet 2006, p. 71-89.
Dès le XIIIe siècle, des textes mettent en scène les cris de la rue parisienne. Ils apportent un éclairage direct sur la vie quotidienne de la capitale.
 
++ WAILLY (Natalis de). « Mémoire sur Geffroi de Paris », Mémoires de l'Institut national de France. Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, t. XVIII-2e partie, 1849, p. 495-535.  -
> Extr. : Paris, Impr. Royale, 1849. In-4°, 41 p.
Recherche sur ce parisien, auteur dans le premier quart du XIVe siècle de six pièces en vers français et deux pièces de vers latins.
 
+ ALCANTER DE BRAHM. « François Villon et le Pet-au-Diable », La Cité. Bulletin de la Société historique et archéologique des IVe et IIIe arrondissements de Paris, 35e année, n° 138, avril 1936, p. 12-139, ill., plan.
Résumé d'une conférence. Episode joliment romancé de la vie du poète.
 
+ AUVRAY (Lucien). « Le séjour de Dante à Paris », Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France, 48e année, 1921(1922), p. 35-36.  - -
 
+ La Chronique métrique attribuée à Geoffroy de Paris. Texte publié avec introduction et glossaire par Armel DIVERRÈS. Paris, Société d'édition des Belles-Lettres, 1956. Gr. In-8°, 360 p., index.
Paris ne tient qu'une faible place dans les 8000 vers de cette chronique.
 
++ « Dit des Moustiers de Paris, composé vers 1270 » et « Dit des Moustiers de Paris, composé vers 1320 », dans Pouillés de la province de Sens, publiés par M. Auguste Longnon, Paris, Impr. nationale, 1904, p. 363-368.  -
 
+ « Le Dit des rues de Paris par Guillot », dans E. de la BÉDOLIÈRE, Le Nouveau Paris. Paris, G. Barba, 1986, p. 437-440.
Le texte contient des erreurs de lecture et plusieurs lignes ont été censurées.
  
 
+ « Cy commence le dit du lendit rimé », dans HURTAUT et MAGNY, Dictionnaire historique de la ville de Paris et de ses environs, t. III, 1779, p. 381-385.
> Réimpr. : Minkoff reprint, Genève, 1973, p. 381-385.
Célèbre dit écrit vers 1290. Édition avec des notes de traduction plus ou moins judicieuses.
 
+ DURRIEU (Comte Paul). « Laurent de Premierfait et la tradition du séjour de Dante à Paris », Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France, 48e année, 1921 (1922), p. 36.
Quelques mots sur l’incertitude d’un séjour de Dante à Paris.
 
+ ESSIQUE (Mme). « Début du rayonnement de Paris, sa bourgeoisie, ses coutumes, le '’Roman de la rose’', et Jean de Meung, habitant de la rue Saint-Jacques », La Montagne Ste Geneviève et ses abords, janv. 1952, p. 3-10.
Résumé d'une conférence. La première partie est un petit exposé sur la bourgeoisie parisienne ; la seconde partie, tout aussi superficielle, traite de littérature.
 
+ « Ballade inédite d'Eustache Deschamps sur la sédition des Maillotins, 1382 », Bibliothèque de l'École des chartes, t. VI, 1845, p. 367-370.
En 52 lignes, Deschamps livre un tableau très animé de cette mémorable journée du 28 février 1382.
 
 
+ HARTMANN (Georges). « Boccace natif du quartier Saint-Jacques la Boucherie », La Cité. Société historique et archéologique du IVe arrondissement de Paris, 12e année, n° 48, oct. 1913, p. 420-421. 17D
Très brève notice (Boccace est né à Paris en 1313).
 
+ JORET-DESCLOSIÈRES (Gabriel). « Un écrivain national au XVe siècle, Alain Chartier », L'Investigateur, Journal de l'Institut historique, t. XLVII, 1876, p. 7, 92, 162, 227, 286, 367.
> Extr. : Pain, J.B. Dumoulin, 1876. In-8°, 63 p.
Avant tout, l'étude vante les mérites du poète. Suivent quelques éléments biographiques et bibliographiques.
 
+ F. L. [LAJARD (Félix)]. « Le Livre de la taille de Paris ; le Dit des rues de Paris ; les Crieries de Paris ; les Moustiers de Paris, etc. », Histoire littéraire de la France, t. XXVII, 1877, p. 225-233.
Présentation succincte de ces textes célèbres.
 
+ LEBEUF (Abbé). « Observations sur Leonius, poète de Paris, dans lesquelles on prouve par ses ouvrages, que cet auteur a été chanoine de Notre-Dame, qu’il était différent de Leonius, chanoine régulier de Saint-Victor de la même ville », dans Dissertations sur l’histoire ecclésiastique et civile de Paris […], t. II, A Paris, chez Lambert et Durand, 1741, p. 267-284.
 
+ LONGNON (Auguste). « Conjectures sur l'auteur du Journal parisien de 1409 à 1449 », Mémoires de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France,  t. II, 1875 (1876), p. 310-329.   -
> Extr. : Nogent-le Rotrou, 1876. In-8°, 24 p.
A. Longnon proposait Jean Beaurigout, curé de Saint-Nicolas des Champs. Quelques années après, A. Tuetey proposait comme auteur Jean Chuffart, chanoine puis chancelier de Notre-Dame de Paris, aussi recteur à l'Université, conseiller de la reine Isabeau et, en 1337, conseiller clerc au Parlement de Paris. Aucune meilleure proposition n'a été faite depuis.
  
+ « Les Moustiers de Paris » pièce en vers dans GABOURD (Amédée), Histoire de Paris depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, Paris, Gaume frères et J. Duprey, t. II, 1864, p. 491-507. 1863-1865.  -
On préférera l'édition de Franklin, in Les Rues et les cris de Paris (++).
 
+ PARIS (Gaston). « L’origine parisienne de la chanson du Pèlerinage de Charlemagne », Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France, 4e année, 1877 (1878), p. 164 et suiv.
Il s’agit d’une chanson héroï-comique, destinée à la bourgeoisie parisienne, ayant pour sujet la venue des Saintes Reliques, de Jérusalem à Saint-Denis.
 
+ ROQUES (Mario). « Une farce Parisienne à la fin du XVe siècle », Commission du Vieux Paris, Procès-verbal de la séance du 13 avril 1959, supplément au B.M.O.V.P. du 1 août 1959, p. 1587.
Présentation d’une farce typiquement parisienne nommée La farce du pauvre Jouhan, écrite vers 1488.
 
+ STEIN (Henri). « L'origine véritable de Guillebert de Mets », Bulletin de la Société de l'histoire de Paris et de l'Île-de-France, 41e année, 1914, p. 48-50.  -
L'auteur résume l'étude biographique faite par V. Fris en 1912 (++).